Siamak Siassi : sa société Agerra Detailing cherche la perfection
Siamak Siassi est un passionné qui a le sens du détail et de la finition exemplaire. Au travers de son entreprise Agerra Detailing, il propose, grâce à un procédé unique, de supprimer toute imperfection des véhicules qui lui tombent sous la main. Loin de lui l’idée de garder son secret jusqu’à la tombe, l’idée étant d’en faire profiter d’autres spécialistes. Le magazine GstaadLife est revenu sur cette démarche originale.
À la quête de la perfection
Il y a, dans ce monde, une recherche perpétuelle de perfection, et c’est le cas de Siamak Siassi, qui a gagné le Monza Historic 2015, mais également une douzaine d’autres compétitions en Europe. Ce grand amateur de voiture est une personnalité connue à Gstaad, et plus spécifiquement à Gsteig, en Suisse, où il a ouvert Agerra Detailing. Il s’agit d’une structure qui s’est spécialisée dans les véhicules dont le but est d’atteindre la perfection. Il est parti du principe, somme toute assez légitime, qu’acheter une voiture rare d’un demi-million jusqu’à plusieurs millions de francs (suisses)… sous-entend que le véhicule doit être parfait. Pourtant, difficile de ne pas trouver ici et là des petites griffes, visibles certes dans certaines conditions, mais dommageables dans tous les cas.
La solution se trouve dans les polymères
Pour remédier à ce problème, Siassi a cherché dans le monde entier des solutions pour supprimer les rayures. Mais « chaque voiture nécessite une technique spécialisée pour éliminer les micro rayures » explique-t-il. En effet, chaque marque utilise un type de peinture et de finition propre. Il a donc fallu à la fois supprimer les micro rayures, tout en permettant d’éviter d’en créer de nouvelles. Selon le pilote, les cires et autres produits classiques sont des solutions temporaires, qui, malheureusement et par définition, ne durent pas dans le temps. La solution, il l’a trouvée au Japon où quelques personnes seulement possèdent l’expertise nécessaire, cela dans le domaine des polymères. L’un d’eux, issu de l’entreprise Marumoto, travaille d’ailleurs aujourd’hui en Suisse, chez Agerra Detailing.
L’académie Agerra : transmission de savoirs
Actuellement le secret de Marumoto et d’Agerra Detailing est bien gardé, et c’est peu dire. Pourtant Siamak Siassi a l’ambition d’en faire profiter un public plus large. Aujourd’hui, il estime que le procédé est fiable, c’est la raison pour laquelle il a envisagé l’ouverture d’une académie « Agerra » où d’autres spécialistes pourront à leur tour apprendre comment perfectionner la technique pour apporter la perfection à d’autres voitures d’exception. « Mon idée est d’étendre la franchise Agerra », c’est pourquoi il est question de créer une véritable ligne de produits Agerra. La ville de Gstaad restera néanmoins toujours le point central de son activité où les collectionneurs passionnés viendront d’où qu’ils soient.