Alfa Romeo 1600 Sprint GT

Rallye de Monte Carlo Historique 2017 : Raphael Favaro au volant de l’Alfa Romeo 1600 Sprint GT n°279

C’est à bord de l’Alfa Romeo 1600 Sprint GT de Jean Brandenburg, que le pilote Raphaël Favaro sous le numéro 279 a pris le départ du vingtième Rallye de Monte Carlo Historique. Si Brandenburg devait, au départ, être le copilote, il a finalement laissé sa place à un certain Jordi, organisateur espagnol de courses. Le succès du pilote aura de quoi ravir le propriétaire de la voiture, qui avait retrouvé suffisamment de forme pour venir voir sa voiture franchir la ligne d’arrivée.

Rallye de Monte Carlo Historique 2017

Le 20e Rallye Monte-Carlo Historique s’est déroulé du 25 janvier au 1 février 2017. Il a permis, une nouvelle fois, de se replonger dans l’ambiance des Rallyes Monte-Carlo des années 60 et 70. Lors de cette course, Raphael Favaro a terminé premier de la classe II 2 1962-1965, deuxième en vitesse intermédiaire et, enfin, quatrième exaequo au général (1710 points).

Il devancé plus de 320 concurrents. «  Je suis très heureux d’avoir réussi à devancer des pilotes expérimentés comme Jean Ragnotti ou Daniel Elena (le coéquipier de Sébastien Loeb), mais aussi déçu d’être passé très prêt de beaucoup mieux… » a révélé Raphael Favaro après un grand moment d’émotion.

L’Alfa Romeo 1600 Sprint GT

Pour la petite histoire, dès 1963, Alfa lance le coupé dérivé de la Giulia. Les différences ? La plate-forme de la berline est raccourcie de 16 cm, ce qui a permis d’obtenir une voiture plus ramassée et aux allures sportives. La voiture présente une ouverture entre la calandre et le capot initialement destinée à faire prise d’air. Cette spécificité disparaît en 1968.

À l’intérieur, le moteur 1600 en aluminium avec double arbres à cames en tête et soupapes refroidies au sodium est équipé de deux carburateurs Weber, faisant grimper la puissance à 103 chevaux. Le véhicule atteint alors les 180 km/h. En 1966, la Giulia GT Junior, passant à la numérotation « 1300« , sort et la 1600 est remplacée par la Giulia GT Sprint Veloce. Puis la Sprint GT Veloce en 1968, passant respectivement de 106 à 118 chevaux. À partir de 1971, les modèles, finalement fondus, deviennent difficiles à distinguer au premier regard.